Le sevrage tabagique, processus individuel, suscite souvent la question de sa durée. Celle-ci peut varier en fonction de nombreux facteurs. Mais en règle générale, le sevrage se déroule en phases, allant des premiers jours aux premières semaines.
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À quel moment ressent-on les premiers effets du sevrage tabagique ?
Les premiers effets liés à l’arrêt du tabac se font ressentir en général pendant les 24 heures suite à l’extinction de la dernière clope avec les Vapeurs. Il peut arriver que les symptômes surviennent tardivement, c’est-à-dire entre 2 à 3 jours. Les effets du manque liés au sevrage tabagique peuvent également survenir, mais ils s’estompent après 30 jours, quand le degré de dépendance chute.
Ils disparaîtront définitivement après un mois et demi de désintoxication. Par contre, les effets du sevrage du tabac comme la prise de poids peuvent être constants. C’est pourquoi il est conseillé de contrôler son alimentation pendant le sevrage.
Quels sont les effets d’un sevrage tabagique et comment les limiter ?
Les effets d’un sevrage au tabac
Les effets d’un sevrage au tabac sont particulièrement variés. Plus on est dépendant de la nicotine, plus on est accro. Il est donc essentiel de se soigner rapidement. Les différents symptômes liés au sevrage tabagique peuvent être d’ordre psychologique. À titre d’exemple :
- Les troubles de l’humeur ;
- L’irritabilité ;
- L’anxiété ;
- La dépression ;
- La nervosité.
Cela va aussi de pair avec un besoin irrésistible de fumer. Il peut aussi être possible d’avoir des difficultés à s’endormir et notamment de faire des insomnies. La prise de poids est également assez courante lors d’un sevrage tabagique. En effet, pendant un arrêt de tabac, l’appétit est décuplé, on est donc plus porté à consommer des sucreries entre les repas.
Comment limiter les effets liés au sevrage du tabac ?
Pour limiter les effets d’un arrêt de tabac, avoir une excellente hygiène de vie peut déjà faire l’affaire. En revanche, il est possible de réduire ces symptômes en appliquant des techniques telles que :
- L’hypnose ;
- L’acupuncture ;
- La phytothérapie.
Il est par ailleurs possible de pratiquer un arrêt tabagique au laser. Ces procédés de sevrage promettent des programmes sans effets indésirables. Il convient toutefois de surveiller ses habitudes alimentaires. En outre, pour remédier à la sensation de manque ou de faim, il faut anticiper les effets de la nicotine. Pour ce faire, optez pour des aliments peu caloriques à consommer comme du yaourt, des fruits secs ou des fruits.
Vous avez aussi la possibilité d’adopter des techniques de substitution tabagique, telles que les gommes nicotiniques ou les patchs. Ces procédés sont couramment employés et garantissent des résultats intéressants lors du sevrage tabagique.
Comment éviter la rechute ?
Pour éviter de rechuter, il est essentiel de se fixer des objectifs précis. Vous pourrez par exemple faire des déclarations positives qui vous aideront à mieux appréhender les symptômes. En cas de faiblesse, posez-vous ces petites questions : Pourquoi devrais-je nécessairement continuer à combattre mon addiction à la nicotine ? Pourquoi ai-je décidé de me sevrer du tabac ? De telles questions peuvent très vite vous galvaniser quand vous songez de nouveau à la clope.
Il faudra aussi éviter les situations à risque, notamment fréquenter des cadres de fumeurs, s’entourer de fumeurs, etc. Pour finir, faire sa cure de sevrage tabagique dans un centre de désintoxication est la meilleure solution pour ne pas rechuter. Dans un tel centre, vous pouvez échanger avec les spécialistes du sevrage tabagique et ensemble mettre en place des stratégies pour maximiser les chances de succès et éviter ainsi la rechute.
